LE MONDE

« Pudeur du jeu, halos à la Turner, art de faire sortir de leur gangue les notes conductrices: une soirée de haut lignage. »

CLASSICA-REPERTOIRE 2007, Michaël Sebaoun

Dernier disque paru: 14 Klavierstücke pour piano de Stéphane Delplace chez Saphir productions. Trois *** du Monde de la Musique juin 2006.
Trois *** Diapason septembre 2006
« Les Klavierstücke de Stéphane Delplace sont un très beau cycle pour piano, magnifiquement interprété par Jean-Louis Caillrd. »

LIBERATION, Eric Dahan

« Jean-Louis Caillard suscite les superlatifs et sa réputation de musicien d’exception. »

L’EVENEMENT DU JEUDI, Alain Duault

« Jean-Louis Caillard est un des pianistes qui se sont fait remarquer dans cette nouvelle génération. Une sorte de Mallarmé du clavier, un architecte autant qu’un poète de la rigueur, au son inspiré et aux paysages nettement dessinés. »

CAHIER DE LA CRITIQUE

« Un concert d’une rare qualité musicale, une sensibilité ludique et profonde servie par un toucher très nuancé. Chopin et Schumann ont trouvé en J.L. Caillard un excellent interprète. Le récital de ce pianiste ne manquait ni de panache, ni de poésie. »

Figaro Magazine

ATHENS KATHIMENINK

« The pianist gave impression of perfect and mature talent. »

LE FIGARO, J. Doucelin

« Son sens de la narration et sa grande curiosité musicale ont donné à Jean-Louis Caillard un style propre qui fait de lui un artiste majeur faisant preuve d’une grande individualité; il possède l’une des sonorités les plus prenantes. »

Pierre Sancan

L UNITA

« Un particolare successo ha avuto il pianista Jean-Louis Caillard. » « The pianist gave impression of perfect and mature talent. »

Jack-Alain Léger

Souci aristocratique du détachement, lucidité aiguë, courage de ne pas transiger sur le désir ni d’esquiver la part de cruauté qu’il y a dans toute interprétation de la douleur, refus du pathos, de la complaisance sentimentale, de la musique comme consolation, volonté farouche d’accepter dans l’art sa part d’artifice, de jeu…, c’est ce qui fait de Jean-Louis Caillard, en désaccord parfait avec notre époque de bons sentiments et de ressentiments, l’interprète idéal de ces Fantaisies et Intermezzi.

Sous ses doigts, Brahms redevient notre contemporain. Actuel parce que absolument inactuel.

La Manière, Pierre BABIN

« La musique pour piano s’écoute. Certains, pourtant, du regard y convoitent quelque chose. Qu’est-ce donc un concert, si on n’y peut rassembler, ce qu’épars, l’œil et l’oreille boutonnent à leur soif ?

C’est qu’il n’ait pas de son séparé du corps qui l’ébranle. Et c’est à la consommation de ce corps, que le concert aussi nous convie.

Pourtant, comme le dit si gentiment la police : Circulez ! Il n’y a rien à voir. A y regarder de plus près, on peut y entrevoir la manière.

Du piano, on connaît la touche et l’attouchement. Mais, comment entend-on de la main la manière ?

Toute l’affaire est là. Et sans la manière de la main, point de piano qui délivre sa musique au public en peine.

C’est tout l’art du pianiste : y aller avec ce qu’il convient de manière. Son œuvre est de mettre sa manière à l’épreuve du solide de la facture, et du virtuel de l’écriture. Alors, et pour un temps célébré, il se fait main d’œuvre : il fabrique.

Cet usinage sait parfois nous charmer. Dans la conjonction de la résonance vibratoire et de la manière qui a donné contours à son corps, un objet, le son, a su nous surprendre et combler une attente qui ne se savait pas.

Le spectacle précis du pianiste nous apprend qu’en cette affaire la main fait autorité. Qu’elle touche ou s’enfonce, caresse ou martelle, soutienne ou suspendre, c’est d’elle que le corps sonore trouve son maintien.

Une littérature s’est égarée dans le piège de l’interprétation. La musique ne s’interprète pas. Elle n’est pas du langage. La musique se fait, se fabrique, se joue. L’interprète est dans la salle : c’est l’entendement. L’esprit, l’expression, c’est la manière qui en joue.

Interprète serait celui qui, entendant le chant des résonances, pourrait conter l’histoire de la main dont la manière prit possession.

Mais qu’est-ce donc, une main ?»

NICE MATIN

« Une exécution claire et vivante de cette partition admirable qu’est la Kammersymphonie op. 9 de Schonberg (Transcription: E. Steoermann) »

LE MONDE

« Pudeur du jeu, halos à la Turner, art de faire sortir de leur gangue les notes conductrices: une soirée de haut lignage. »

NICE MATIN

« Une exécution claire et vivante de cette partition admirable qu’est la Kammersymphonie op. 9 de Schonberg (Transcription: E. Steoermann) »

LIBERATION, Eric Dahan

« Jean-Louis Caillard suscite les superlatifs et sa réputation de musicien d’exception. »

L UNITA

« Un particolare successo ha avuto il pianista Jean-Louis Caillard. » « The pianist gave impression of perfect and mature talent. »

L’EVENEMENT DU JEUDI, Alain Duault

« Jean-Louis Caillard est un des pianistes qui se sont fait remarquer dans cette nouvelle génération. Une sorte de Mallarmé du clavier, un architecte autant qu’un poète de la rigueur, au son inspiré et aux paysages nettement dessinés. »

LE FIGARO, J. Doucelin

« Son sens de la narration et sa grande curiosité musicale ont donné à Jean-Louis Caillard un style propre qui fait de lui un artiste majeur faisant preuve d’une grande individualité; il possède l’une des sonorités les plus prenantes. »

CAHIER DE LA CRITIQUE

« Un concert d’une rare qualité musicale, une sensibilité ludique et profonde servie par un toucher très nuancé. Chopin et Schumann ont trouvé en J.L. Caillard un excellent interprète. Le récital de ce pianiste ne manquait ni de panache, ni de poésie. »

ATHENS KATHIMENINK

« The pianist gave impression of perfect and mature talent. »

CLASSICA-REPERTOIRE 2007, Michaël Sebaoun

Dernier disque paru: 14 Klavierstücke pour piano de Stéphane Delplace chez Saphir productions. Trois *** du Monde de la Musique juin 2006.
Trois *** Diapason septembre 2006
« Les Klavierstücke de Stéphane Delplace sont un très beau cycle pour piano, magnifiquement interprété par Jean-Louis Caillrd. »

Jack-Alain Léger

Souci aristocratique du détachement, lucidité aiguë, courage de ne pas transiger sur le désir ni d’esquiver la part de cruauté qu’il y a dans toute interprétation de la douleur, refus du pathos, de la complaisance sentimentale, de la musique comme consolation, volonté farouche d’accepter dans l’art sa part d’artifice, de jeu…, c’est ce qui fait de Jean-Louis Caillard, en désaccord parfait avec notre époque de bons sentiments et de ressentiments, l’interprète idéal de ces Fantaisies et Intermezzi.

Sous ses doigts, Brahms redevient notre contemporain. Actuel parce que absolument inactuel.

La Manière, Pierre BABIN

La musique pour piano s’écoute. Certains, pourtant, du regard y convoitent quelque chose. Qu’est-ce donc un concert, si on n’y peut rassembler, ce qu’épars, l’œil et l’oreille boutonnent à leur soif ?

C’est qu’il n’ait pas de son séparé du corps qui l’ébranle. Et c’est à la consommation de ce corps, que le concert aussi nous convie.

Pourtant, comme le dit si gentiment la police : Circulez ! Il n’y a rien à voir. A y regarder de plus près, on peut y entrevoir la manière.

Du piano, on connaît la touche et l’attouchement. Mais, comment entend-on de la main la manière ?

Toute l’affaire est là. Et sans la manière de la main, point de piano qui délivre sa musique au public en peine. C’est tout l’art du pianiste : y aller avec ce qu’il convient de manière. Son œuvre est de mettre sa manière à l’épreuve du solide de la facture, et du virtuel de l’écriture. Alors, et pour un temps célébré, il se fait main d’œuvre : il fabrique.

Cet usinage sait parfois nous charmer. Dans la conjonction de la résonance vibratoire et de la manière qui a donné contours à son corps, un objet, le son, a su nous surprendre et combler une attente qui ne se savait pas.

Le spectacle précis du pianiste nous apprend qu’en cette affaire la main fait autorité. Qu’elle touche ou s’enfonce, caresse ou martelle, soutienne ou suspendre, c’est d’elle que le corps sonore trouve son maintien.

Une littérature s’est égarée dans le piège de l’interprétation. La musique ne s’interprète pas. Elle n’est pas du langage. La musique se fait, se fabrique, se joue. L’interprète est dans la salle : c’est l’entendement. L’esprit, l’expression, c’est la manière qui en joue.

Interprète serait celui qui, entendant le chant des résonances, pourrait conter l’histoire de la main dont la manière prit possession.

Mais qu’est-ce donc, une main ?

Figaro Magazine

Pierre Sacan